jeudi 8 février 2007

Un néologisme d’actualité : la parentalité

Marie‑Hélène Brousse

Marie‑Hélène Brousse est maître de conférences au Département de psychanalyse (université de Paris VIII), psychanalyste, membre de I'Ecole de la Cause freudienne.


Longtemps la psychanalyse s'est engagée sous la bannière de l'OEdipe. Révolutionnaire, la perspective freudienne le fut en son temps, en mettant au fondement de l'ordre social le meurtre du Père et l'inceste) ce qui constituait en soi un blasphème pour les tenants de la morale victorienne et victorieuse du XIXe siècle.

Montrer que la sexualité est en jeu dans les premières relations entre l'enfant et ses parents, et qu)en outre, elle fixe les modalités de satisfaction qui marquent à jamais les positions des sujets, constituait une autre thèse scandaleuse, et qui le demeure aujourd'hui, quand bien même les arguments qui tentent de la contredire ont changé, l'idéologie scientiste venant au secours de la morale contemporaine défaillante.
Asseoir le lien social sur l'homosexualité masculine, à une époque où celle‑ci était encore l'objet de lois répressives, constituait une affirmation également scandaleuse. Sur ces trois points, comme sur bien d'autres, le mouvement analytique n'a pas tenu les promesses des audaces freudiennes... jusqu'à Lacan.

La révolution lacanienne permanente

De la seconde révolution en psychanalyse, les conséquences actuelles sont tirées pas à pas grâce à l'orientation donnée au mouvement lacanien par Jacques‑Alain Miller. Posons d'abord que la révolution lacanienne en psychanalyse fut permanente : tout au long de son enseignement, Lacan suit un fil qui radicalise, d'une part, et qui innove, d'autre part, dans le champ ouvert par l'expérience généralisée de la pratique de la psychanalyse.

Dès son texte « Les complexes familiaux »I, la famille est arrachée au mythe et à la biologie, comme à la sphère victorienne de l'intime, pour passer à la structure. Cette articulation entre famille et structure trouve à se déployer dans la promotion que fait Lacan de la catégorie du symbolique, fondée elle‑même sur la structure de langage de l'inconscient. La famille est alors appréhendée selon le triple registre du symbolique, de l'imaginaire et du réel : cadre de la reproduction de l'espèce humaine, organisateur de la filiation et au fondement de toute transmission.

Pour Lacan, le père comme la mère sont donc d'abord à penser comme fonction respectivement fonction de nomination et fonction de soin, au sein du mathème linguistique de la métaphore. Les pères et mères de la réalité des existences singulières deviennent alors les attributs signifiants mis en oeuvre dans la fonction, en même temps qu'ils nourrissent l'imaginaire du roman familial.

Au fil des avancées de l'élaboration lacanienne, cette réduction de la famille à ses éléments structurels perd de son importance au profit d'une modélisation encore plus formelle : A, a, X, SI et S2 ; mathèmes constituant le discours, c'est‑à‑dire le lien ; théorie borroméenne des modes de nouages qui rendent compte de l’organisation du parlêtre. La théorie analytique se trouve alors débarrassée de tout reste familialiste, ce qui bien sûr ne veut pas dire que les vies singulières des sujets, et par conséquent le discours analysant, cessent de s'y référer.

En ce sens on peut dire qu’après une interprétation de l'Oedipe freudien par la métaphore paternelle, le dernier enseignement de Lacan construit une théorie post-œdipienne de l'inconscient. Il disjoint le mode de jouissance du sujet et l’Autre, de la fonction paternelle.

Le triomphe de la religion

Le dernier enseignement de Lacan, lui‑même très varié, me semble accompagner, voire anticiper, les mutations de la civilisation dont les effets sont perçus par Lacan dès les années soixante‑dix. Ainsi, dans une petite intervention faite lors de journées de l'École freudienne2, il affirme le déclin du père et en dégage les conséquences. Si, d'un côté, l'appui pris par les nouvelles formes du discours du maître dans le discours de la science peut nourrir un rêve d'universalisme, la fragmentation du Nom‑du‑Père, appelée aujourd'hui « multiculturalisme », pousse à des modes de jouissance de type ségrégatif. De même, dans une conférence de presse tenue à Rome le 29 octobre 1974, Lacan noue l'extension du domaine du réel produit par la science au développement du pouvoir de la religion, car, dit‑il, elle « aura là beaucoup plus de raisons encore d'apaiser les coeurs »3.

En 2005, nous ne pouvons plus nous tromper sur l'interprétation du' terme « apaisement ». C'est bien d'un apaisement de type intégriste dont il s'agit, la paix des flammes et des cimetières. Car la religion à venir n'est certainement pas la religion d'antan. Il est en effet nécessaire de mettre en perspective ce triomphe de la religion prophétisé par Lacan dès 1974 avec le déclin de la fonction paternelle. Ce sera donc une religion des frères, et non plus une religion du Père. Plus précisément, ce seront des religions : le « multireligionisme » est né. Le champ du religieux ne peut pas lui non plus échapper à cette fragmentation du Nom‑du‑Père qui est une des caractéristiques du nouveau lien social.
L’ordre du voisinage, avec la multiplication des phénomènes de bord, de frontière qu'il implique, vient remplacer l'ordre hiérarchique caractérisant une autorité unique.

Le discours analytique interprète

En posant que le discours de l'inconscient a la même structure que le discours du maître, Lacan met la psychanalyse en position d'analyser les transformations du discours du maître. L’orientation lacanienne permet de penser l'évolution des pratiques sociales, des moeurs, des mentalités et du droit de la famille dans ce contexte. Autant dire, par conséquent, que la perspective conservatrice ou réactionnaire, qui fut souvent celle de la psychanalyse, ne peut être la nôtre, pour des raisons logiques.
Dans un article récent, Jacques‑Alain Miller dégage les trois voies de la pratique actuelle de la psychanalyse.
La première, « réactionnaire », « explique qu’aujourd'hui, le psychanalyste, ayant affaire à [des] déboussolés, doit vraiment renoncer à sa subversion ancienne pour commencer à refiler, à donner dans la main, dans la tête, à son patient, les signifiants de la tradition, à défaut de quoi rien ne pourrait se passer. Et peut‑être que demain nous aurons une psychanalyse qui aura pour objectif de reconstituer l'inconscient de papa. D'ailleurs, dans son principe, cette réaction psychanalytique n'est pas différente de la montée des fondamentalismes. »4 Ajoutons que ce courant actuel s'inscrit dans une tradition qui, après Freud déjà, et contre lui, entraîna la psychanalyse vers des positions très conservatrices.
La seconde voie est « passéiste » ; elle « consiste, poursuit J.‑A. Miller, en un : il ne se passe rien, rien n'a lieu. L’inconscient est éternel, écoute l'éternel qui est ton Dieu ».
Quant à la troisième voie « qui s'esquisse [...] on peut dire quelle est progressiste ». Elle « consiste à mettre la psychanalyse au pas du progrès des sciences et des fausses sciences ». Il conclut qu'aucune de ces trois voies ne peut être celle de l'orientation lacanienne car toutes les trois ouvrent « sur des pratiques de suggestion »5.
Reste donc à en inventer une quatrième « sur la voie que le dernier Lacan a frayée »6. C'est dans cette perspective que j'essaierai de penser la « parentalité », terme dont on peut poser qu’il est une manifestation des effets sur l'ordre familial de la mutation de la civilisation annoncée dès ces années soixante‑dix par Lacan.

La parentalité : effacement de la différence fonctionnelle

Le terme de parentalité, comme Christiane Alberti le faisait remarquer, tend à remplacer celui de famille. Pour ma part, je le qualifie de « néologisme ». Il se distingue en effet des termes traditionnels de parenté ou parentèle. Il semble plutôt pris dans le mouvement qui a modifié l'adjectif qui qualifiait l'autorité dans le mariage selon le Code civil.

Nous sommes passés de l'autorité paternelle à l'autorité parentale, où le père n'est plus prévalent. La parentalité est donc issue de cette modification. Certains analystes avaient proposé, des années auparavant, le terme de « parent combiné », qui n'était pas sorti du ghetto de la littérature analytique. Le qualificatif « combiné » était sans aucun doute de trop. En effet, la parentalité repose sur l'exclusion de toute combinaison ou complémentarité des fonctions. Elle implique une symétrie et une égalité entre le père et la mère quant à l'ordre familial.

Que déduire de ce changement qui relève du déclin du père noté par Lacan ? Le parent vient remplacer le père et la mère. Il y a donc un effacement de la différence entre des fonctions qui jusque‑là étaient différenciées.

L’approche freudienne de l'Oedipe comme des autres mythes du père, ainsi que le fait remarquer Lacan dans son Séminaire L’envers de la psychanalyse, est une tentative de faire consister un rapport par la loi. La loi familiale, fondée sur la différence, voile le défaut de rapport sexuel. C'est pourquoi l'Oedipe, fondement du désir, permet de maintenir la croyance au rapport. La parentalité inscrit une similitude ou une équivalence là où se posait un rapport. Elle rend donc manifeste que l'affirmation selon laquelle il n'y a pas de rapport sexuel, qui parut scandaleuse lorsque Lacan la proféra, est aujourd'hui un fait admis. À la place de la différence entre père et mère, s ) impose l'équivalence et l'interchangeabilité des deux parents.
Au‑delà de l'effacement de la différence entre fonction paternelle et maternelle, et de l'interchangeabilité de l'autorité et du soin, que les récentes innovations juridiques rendent d'ailleurs manifestes en modifiant les conditions de transmission du nom patronymique, c'est la différence homme / femme qui est aussi atteinte. Les mariages homosexuels, ou encore plus timidement le récent PACS, derrière le père et la mère, touchent la différence homme / femme, différence jusqu'alors traditionnelle dans les sociétés humaines et qui organisait le domaine de l'alliance. C'est donc tout le système de parenté qui s'en trouve transformé. Là aussi, à la place de la différence sexuelle et de la fiction de rapport quelle engendrait) vient se substituer la mêmeté et par conséquent l'équivalence.
Comme le note Jacques‑Alain Miller, le discours hypermoderne de la civilisation n'est plus l'envers du discours de l'analyste, il « a la structure du discours de l'analyste »7. Le il n' a pas de rapport sexuel ne l'effarouche plus, mais lui semble une vérité du sens commun. La montée de l'homosexualité masculine, comme l'évolution des mouvements féministes de la revendication pour l'obtention des droits masculins vers l'affirmation de la séparation radicale des sexes, sont sans doute pour beaucoup dans ce changement imposé au maître qu'est l'effacement du pouvoir d'ordonnancement par la différence.
La parentalité implique qu'au père soient substitués les pairs ou les paires. Elle se décline d'ailleurs avec la notion de coparentalité ou de monoparentalité. La prédiction par Lacan de la montée de la ségrégation est à corréler avec cet effacement de la différence au profit de la similitude : les mêmes avec les mêmes.

Dénouage des trois registres

La psychanalyse a oeuvré à démontrer que la famille est le lieu de substitution du biologique au symbolique, en définissant père et mère comme des fonctions. Il peut sembler paradoxal, à l'époque où le développement de la biologie semble préciser la reproduction humaine en termes de réel, que l'évolution du discours du maître hypermoderne aille dans un sens contraire à la prise en compte de cette différence biologique entre mâle et femelle. Ce paradoxe n'est qu'apparent, car la biologie définit le sexe à partir d'éléments qui relèvent moins de la perception des images globales que de la combinatoire des chromosomes, permettant ainsi d'envisager la reproduction humaine de plus en plus indépendamment de l'acte sexuel.
Le parent est une fonction qui vient remplacer père et mère en effaçant le reste de réel qui assurait leur différence. Confié à la science, le réel de la reproduction se retrouve séparé du symbolique de la filiation.
Ce double effacement de la fonction traditionnelle de la différence manifeste une modification du fonctionnement du système symbolique dans le champ des structures de parenté. C'est ce point que cerne la clinique borroméenne de Lacan, qui met les trois dimensions du symbolique, de l'imaginaire et du réel au même niveau de détermination, allant jusqu~à proposer trois « Noms‑du‑Pére » : l'inhibition comme nomination imaginaire, l'angoisse comme nomination réelle et le symptôme comme nomination symbolique.
Jacques‑Alain Miller montre que si Lacan dit que le symptôme est réel, il affirme aussi qu'il faut y croire. Pour élucider ce qui pourrait sembler deux affirmations contradictoires, il donne l'exemple de l'homosexualité. Posée au départ comme trouble de l'ordre naturel, c'est « à la suite d'une pression, d'un rapport de force politique, que l'homosexualité a cessé d'être un disorder »8. Grâce au facteur quantitatif, constituée en groupe de pression, l'homosexualité est devenue le nom d'une minorité. La parentalité est issue d'un processus similaire et s'est imposée comme le nom venant déplacer les signifiants antérieurs de l'autorité tels qu'ils découlaient d'un système de parenté fondé sur la différence des sexes et l’échange des femmes. En ce sens, c'est un symptôme qui révèle la modification de ce système. Il fait du réel le réel du Un, non pas le Un de l'exception mais le Un du nombre.

Ainsi, la coparentalité revendiquée par certains couples homosexuels amène les « parents » au nombre de quatre : le couple de parents homosexuels masculins et le couple de parents homosexuelles féminines. Quatre parents pour le même enfant, avec un contrat précisant le mode d'emploi de la famille ainsi constituée. La répartition en termes traditionnels de père et mère y semble hasardeuse.

L'enfant, objet de la parentalité

L’affirmation selon laquelle le discours du maître hypermoderne a la structure du discours de l'analyste a pour conséquence que ce qui y est mis en position d'agent et qui organise le discours, ce n'est pas un signifiant mais un objet, petit a. Si on poursuit l'étude de la parentalité dans cette perspective, il convient de s'interroger sur la nature de l'objet qui est mis dans cette position. Pour atteindre au signifiant « parent », il faut l'objet « enfant ». Pour reprendre l'expression de Lacan, développée par Jacques‑Alain Miller, la modernité est définie par la « montée au zénith de l'objet a ». L'enfant est une guise éminente de cet objet, et cela depuis fort longtemps. Mais si auparavant l'enfant était pris dans le souci de la lignée et de la transmission du nom, les historiens ont démontré qu'avec la modernité le rapport à l'enfant se modifiait et que sa valeur ne tenait plus à ces coordonnées du système de parenté.
Déjà Freud parlait de l'enfant roi. Avec Lacan, on peut dire qu'il s'agit maintenant de la dictature du plus‑de‑jouir, et ce terme de dictature convient assez pour caractériser la relation que de plus en plus de parents entretiennent avec leur enfant.
Il y a une industrie des choses enfantines ; l'enfance commande une consommation particulière. Il y a un style de vie lié au fait d'élever des enfants. La preuve de cette dictature de l'enfant comme style de vie est donnée par le fait que de nombreux sujets ne s'engagent pas dans la parentalité sans ambivalence, craignant la domination de l'enfant sur leurs autres modes de jouir.
La chambre d'enfant, les activités des enfants, la nourriture des enfants, la parole des enfants, jadis réduits au silence, aujourd'hui aux commandes de la conversation avec l'adulte : cet objet est un astre. La parentalité est un nom qui désigne ce mode de vie. Si Lacan peut encore, dans le Séminaire R.S.I., tracer un circuit différent au rapport du père à l'enfant, rapport qui passe par une femme qu'il a choisie comme objet cause de son désir, quand le rapport d'une femme à l'enfant comme objet a est direct et permet la rencontre avec un homme, la parentalité tend à annuler cette différence. Les deux adultes parents sont branchés sur l'enfant, comme l'est le parent isolé ou comme le sont les coparents. Les notions traditionnelles ‑ conséquences de la logique des systèmes de parenté traditionnels ‑ d'enfant naturel, illégitime, adultérin, de bâtard, comme celle de fille‑mère ou même de mère célibataire, se sont effacées, et la famille est définie à partir du couple du parent et de l'enfant.
La parentalité est en ce sens un symptôme qui s'est imposé dans les sociétés modernes et qui trouve dans la vigilance à l'égard des abus dont l'enfant peut être la victime son point d'horreur. Le paradoxe est que jamais sans doute on n'a autant parlé de l'enfant comme d'un sujet, que jamais on n'a eu autant le souci de ses droits. Ce double statut contemporain de l'enfant, à la fois objet a et sujet, n'est pas sans rappeler celui que les femmes n'ont conservé que dans les sociétés traditionnelles. Les trafics dont les enfants peuvent faire l'objet entre pays pauvres et pays riches, ou encore la question des mères porteuses ‑ envers du parent ‑ en démontrent cependant irréfutablement le statut d'objet.

Parier sur le symptôme

La parentalité est une des versions de la modification actuelle du discours du maître. Signifiant unique qui vient remplacer père et mère, elle appartient à l'époque des Uns disjoints et épars, entre lesquels le rapport n'est plus organisé par la différence signifiante mais par l'équivalence, c'est‑à‑dire la valeur commune.

On peut cependant se demander où s'est réfugiée la différence, puisqu'elle appartient au symbolique à titre de principe de fonctionnement. Peut‑être peut‑on la voir se manifester sous forme aléatoire ? Prenons l'exemple du nom dit de famille. S'il est possible de choisir le nom d'un des deux parents, ou bien de garder les deux, voilà déjà quatre combinaisons possibles : A, B, AB et BA.

À la place de la répétition d'un seul choix possible, quatre apparaissent, soumis au caprice des Uns épars. À la place de la nécessité unique de la loi paternelle, un ordre de relative contingence et un choix en partie aléatoire différencieront les sujets. On retrouve donc à ce point la différence.

Quand prévalent les signifiants « père » et « mère », l'absence de rapport sexuel est couverte par l'effet de sens phallique opéré par la métaphore. Si l'on imagine qu'ils puissent disparaître au profit d'un seul signifiant, « parent », le centrage par l'objet enfant viendrait alors au premier plan. La question discriminatoire quant au symptôme resterait cependant celle de la valeur, phallique ou non, prise par cet objet. Dans le lien à l'enfant, les fonctions sont d' à de moins en moins réparties à partir de l'identité sexuelle. Elles peuvent donc évoluer jusqu'à une distribution aléatoire et temporaire. La structure se mettrait alors en place en fonction des modes de jouissance prévalents et permanents chez le ou les parent(s), plutôt qu'en fonction des identifications aux types idéaux des deux sexes.

Il n'y a aucune raison de penser que la jouissance y sera plus à sa place qu'ailleurs, puisque sa caractéristique est de n'être jamais là où on la convoque. Il est donc probable qu'avec la parentalitè, même si l'ordre familial se trouve transformé, les symptômes ont encore de beaux jours devant eux.

1. Lacan J., « Les complexes familiaux dans la formation de l'individu », Autres écrits, Paris, Le Seuil, 200 1, p. 23‑84.
2. Cette intervention de J. Lacan en 1968 au Congès de l'École freudienne de Paris (publiée dans les Lettres de l’EFP, n° 7, mars 1970, p. 84) a été traduite et commentée par A. Di Ciaccia dans La psicoanalissi, n* 33, 2003, p. 8.
3. Lacan J., Le Triomphe de la religion, Paris, Le Seuil, 2005, p. 79.
4. Miller J.‑A., « Une fantaisie », Mental, revue internationale de santé mentale et psychanalyse appliquée, n°15, février 2005, p. 14.
5. Ibid., p. 15.
6. Ibid., p. 16.
7. Ibid., p. 13.
8. Ibid., p. 25.

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